Système d’information géographique (SIG)
Outil de localisation de données dans l’espace, le SIG est utilisé dans de nombreux domaines dont l'archéologie.
Comment ça marche ?
Le SIG appliqué à l'archéologie permet de géolocaliser les vestiges découverts lors des opérations : la situation géographique de chaque structure (coordonnées et élévation) est ainsi connue dans un référentiel cartographique utilisé de manière nationale.
Pour se faire, on réalise des levés topographiques sur le terrain. Le ou la topographe réalise à l’aide d’un appareil spécialisé, tachéomètre ou GPS, un relevé en plan et en élévation. Les formes des éléments présents sur le terrain (emprise de l’opération, vestiges archéologiques, sondages, etc.) sont dessinées en enregistrant différents points composant leur contour.
Ces « levés de points » sont traités par le service d’archéologie dans des logiciels dédiés. Derrière chaque élément informatisé présent dans le relevé se trouvent des informations rattachées : localisation (en X, Y et Z), type de vestige, datation, mobilier découvert, etc.
L'exploitation des données au sein d'un SIG
Le SIG permet d’une part de disposer de plans précis pour appréhender les vestiges mis au jour sur le terrain de façon interactive. Il génère des cartographies thématiques, pour accompagner le rapport final d’opération par exemple ou des cartographies à destination du grand public pour des conférences ou des portes-ouvertes par exemple. Grâce à ces cartes, l'aménageur a accès à l'ensemble des informations techniques nécessaires à ses travaux.
D’autre part, le SIG aide les archéologues à mieux cerner le site archéologique et ses occupants. Il permet par exemple de représenter la répartition spatiale du mobilier archéologique découvert sur le terrain. Des hypothèses en sont déduites par l'archéologue : les concentrations spatiales par type d'objets apportent des informations sur la nature des espaces : zones d'habitat, d'artisanat, etc.