Périodes chronologiques

Comment ça marche ?

Selon les universités, les archéologues sont formés à des notions de base dans une variété de chronologies européennes (de la Préhistoire à l’époque Contemporaine) et parfois aussi hors Europe (Égypte ancienne, Mésopotamie, Amérique Précolombienne, etc.)

Pour celles et ceux qui effectuent un master recherche puis un doctorat, le champ d’étude peut se restreindre chronologiquement (spécialisation sur une période) et géographiquement (spécialisation sur une localisation plus ou moins vaste). À ces domaines peut aussi s’ajouter une spécialisation technique : anthropologie, archéozoologie, céramologie, etc.

Et au service départemental d'archéologie ?

L’équipe est riche des formations universitaires variées ainsi que des choix de recherche effectués dans chacun de nos parcours universitaires et professionnels.

Nous possédons donc des connaissances archéologiques sur un spectre chronologique allant du Néolithique à la période Moderne. Certaines personnes de l’équipe ont effectué leurs études supérieures dans des domaines de recherche situés dans le Loiret (comme notre céramologue).

Les spécialités chronologiques peuvent être utilisées quotidiennement selon le type de fouille effectuée ou les études réalisées. Cependant, l’archéologue lors d’un diagnostic peut aussi mettre au jour des vestiges de périodes allant au delà de sa formation universitaire de base. En effet, le diagnostic est souvent la première étape d’évaluation des vestiges pour lesquels la datation n’est souvent pas connue à l’avance. Dans ce cas, ce sont les connaissances généralistes et l’expérience accumulée qui permettent de pouvoir gérer toutes les situations et d’appréhender les variétés de vestiges qui peuvent se présenter lors d’opérations de terrain. L’aide de spécialistes extérieurs au service peut aussi être sollicitée, notamment lors de la post-fouille pour l’étude et la mise en contexte des données, du mobilier archéologique, etc.